Je devais bientôt m’envoler vers une autre comté, pas seulement pour des vacances mais pour y installer un bout de ma vie. Commencer une nouvelle aventure.
Mais la vie, ce truc qui aime faire des blagues, m’a placée devant un choix difficile.
J’ai décidé de repousser ce voyage dans les contrées lointaines à plus tard, ce plus tard pouvant être dans 1 an comme dans 10. Plus tard quoi…
Empreinte de nostalgie, j’avais commencer à lister ce que je laissais derrière moi.
Plein de choses m’auraient manquées, c’est certain. Pêle-mêle je pense…
aux balades sur les quais de Seine,
aux déjeuners-sushis dans le jardin des Tuileries,
à mon quartier des Batignolles que j’aime tant,
aux soirées à la Bellevilloise,
aux expositions toute l’année,
à la lumière si particulière des nuits parisiennes,
aux commerces qui semblent avoir 100 ans,
au Marais pour son shopping et ses dimanches animés,
aux apéros aux deux magots à St Germain,
à la Tour Eiffel qui éclaire le ciel,
aux petits restos un peu partout dans la capitale,
à la fontaine Stravinsky,
aux Grands Magasins Haussmann,
à l’Opéra Garnier et ses ballets,
…
Toutes ces petites choses qui font ma vie actuellement et me manqueraient très certainement. J’ai emmagasiné des souvenirs, fait crépiter l’appareil photo, fait le tour de mes endroits préférés. Paris est une ville que j’aime profondément.
Et puis finalement, il me reste encore du temps pour râler contre le bus en retard, le métro bondé, les parisiens désagréables ou le manque de taxi le vendredi soir à Châtelet.
Ouf, je suis sauvée !