Je devais bientôt m’envoler vers une autre comté, pas seulement pour des vacances mais pour y installer un bout de ma vie. Commencer une nouvelle aventure.
Mais la vie, ce truc qui aime faire des blagues, m’a placée devant un choix difficile.
J’ai décidé de repousser ce voyage dans les contrées lointaines à plus tard, ce plus tard pouvant être dans 1 an comme dans 10. Plus tard quoi…
Empreinte de nostalgie, j’avais commencer à lister ce que je laissais derrière moi.
Plein de choses m’auraient manquées, c’est certain. Pêle-mêle je pense…
aux balades sur les quais de Seine,
aux déjeuners-sushis dans le jardin des Tuileries,
à mon quartier des Batignolles que j’aime tant,
aux soirées à la Bellevilloise,
aux expositions toute l’année,
à la lumière si particulière des nuits parisiennes,
aux commerces qui semblent avoir 100 ans,
au Marais pour son shopping et ses dimanches animés,
aux apéros aux deux magots à St Germain,
à la Tour Eiffel qui éclaire le ciel,
aux petits restos un peu partout dans la capitale,
à la fontaine Stravinsky,
aux Grands Magasins Haussmann,
à l’Opéra Garnier et ses ballets,
…
Toutes ces petites choses qui font ma vie actuellement et me manqueraient très certainement. J’ai emmagasiné des souvenirs, fait crépiter l’appareil photo, fait le tour de mes endroits préférés. Paris est une ville que j’aime profondément.
Et puis finalement, il me reste encore du temps pour râler contre le bus en retard, le métro bondé, les parisiens désagréables ou le manque de taxi le vendredi soir à Châtelet.
Ouf, je suis sauvée !
Tu devais aller où?
A Toronto. Tout était prêt et quasi empaqueté.
🙂
Toi même tu sais 😀
Comme je te comprends… J’ai un peu dû faire le même choix, la volonté de partir s’est, à cause de tout ce qu’est Paris, peu à peu transformée en velléité à une période où tout le monde nous dit qu’il FAUT partir à l’étranger… C’est indiscret de te demander où tu devais partir ?
Y’a un moment où tu dois effectivement te demander si tu fuis Paris, si tu as juste envie d’ailleurs ou si tu veux t’installer à … (mettre la ville qui te plait).
Je suis attachée à Paris, la ville en elle même me plait même si je passe mon temps à me rendre compte qu’elle n’évolue pas dans un sens qui me convient. Parallèlement, on entend, il est vrai de plus en plus, qu’il faut partir, que c’est mieux ailleurs, alors que ce n’est pas forcément mieux, juste différent. J’ai sûrement besoin de plus de vert et surtout plus de « civisme » autour de moi, mais je n’en ai pas encore fini avec la Ville Lumière je crois.
C’était Toronto ma ville d’accueil, avec le boulot et le lieu d’hébergement prêts dès l’arrivée… Parfois suivre la route de briques jaunes, c’est un peu trop simple.
oooooh non c’est trop dommage !
J’espère que tu arriveras à concrétiser ce rêve bientôt malgré tout, toi qui avait tout préparé pour ce grand départ …
C’est pour une bonne raison : ) Je prends un risque, un vrai coup de poker, mais cette opportunité ne se représentera pas, alors que le Canada restera au même endroit…
Haaa. Je me disais bien aussi que j’avais lu que tu partais vers d’autres horizons (même si pour moi c’était à l’opposé. La ou le soleil se lève) 😉